Les Origines
Avant-guerre existait à Montoire, le jour du 15 août, un grand corso fleuri, animée par des ensembles musicaux et des groupes de jeunes locaux.
Cette manifestation, organisée par le Comité des Fêtes, rencontrait un franc succès.
Autour de cette journée de fête, est venue l'idée de construire une manifestation plus importante, qui pourrait intéresser les jeunes et étancher la soif de "faire" de nombreux volontaires du Comité.
Ainsi naissait en 1973 le premier Festival de Folklore Européen, se déroulant sur 4 jours, du 11 au 15 août.
Quatre groupes étrangers y prenaient part :
- Les échassiers Fossois (Belgique),
- la Compagnie Rafæl Aguilar (Espagne),
- l'Ensemble de Ploiesti (Roumanie),
- et l'Ensemble de l'université de Belgrade (Yougoslavie).
Ce sont les échanges extraordinairement chaleureux avec les 45 danseurs et musiciens yougoslaves qui poussèrent le Comité des Fêtes à poursuivre l’aventure.
L'Esprit du Festival
La mission du festival est double :
Présenter au public français toutes les cultures du monde, à travers les meilleurs ensembles de danses et de musiques traditionnelles
Créer des contacts et plus tard des échanges entre le public et les danseurs, et entre ces danseurs des différentes régions du globe, malgré leurs différentes coutumes, religions, richesses ou couleurs de peau.
C’est ainsi que le festival apporte sa pierre à l'édifice de la fraternité et de la paix dans le monde
Le festival aujourd’hui, c’est :
Une grande équipe de 250 bénévoles où jeunes et anciens se retrouvent chaque année pour travailler et passer un bon moment ensemble
Un véritable "Palais de toile" en aluminium pouvant accueillir 2000 personnes
Une dizaine de groupes des 5 continents invités chaque année dont 4 à 5 en tournée longue (4 à 8 semaines), permettant à une trentaine de villes et de festivals de pouvoir bénéficier d'ensembles de qualité dans des conditions tout à fait exceptionnelles
Des spectacles chaque soir sous le palais de toile, des expositions, des conférences animées, des stages de découverte, des repas typiques et en musique, de l’artisanat, des animations de rue, des émissions radio ouvertes au public
Une fréquentation en constante augmentation, évoluant de 9 000 entrées en 1973 jusqu’à 20 000 en moyenne faisant de lui un des événements majeurs du Loir-et-Cher et de la région Centre. Il se situe aux premiers rangs des festivals de folklore en France (réseau CIOFF)
Un moment de découverte d’autres cultures, d’autres langues, d’autres folklores…
C’est aussi la naissance en 1997 d’un musée ouvert toute l’année et qui pérennise ce moment éphémère qu’est le festival : Musikenfête
Un poste permanent crée en 2010
Un après-midi du 15 août en famille. C'est un moment très particulier où les groupes se produisent en extérieur alors que le public se déplace librement dans le Quartier Marescot. À cette occasion, d’autres groupes régionaux se joignent à la programmation qui se finit par un défilé d’au revoir autour de la place centrale de la commune.
Le Festival dans le Monde
Des actions humanitaires
A de nombreuses reprises, le festival s’est impliqué dans des actions humanitaires, conjoncturelles oufestival monde structurelles en Bolivie, Equateur, Pérou, Liban, Roumanie et aux côtés de Chekeba Hachemi en Afghanistan.
Lors de la remise du Prix Nobel de la Paix à la Guatémaltèque Rigoberta Menchu, le festival s’est associé à une vente de broches artisanales organisées en 1992 dans tous les festivals français. Jean-François Proux a remis à Mme Menchu un chèque de 7 250 Francs (Environ 1 100 Euros), représentant le montant de ces ventes.
Le festival a remis un motoculteur à la communauté indienne de Pucahuallca, dans le nord de l’Equateur et a participé à la construction d’une école dans une zone défavorisée de Cajamarca au Pérou.
Documentation